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Pour une histoire qui va venir et dont j'entends presque les pas. Adonis |
La branche couverte de feu est oiseau. On m'a dit que mon visage était la houle. Adonis |
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Il était une fois.... Puis je raconterai... Sans jamais oublier ... En contant qu'à la fin... Tous les bâtons rompus et tous les champs semés.. |
Illumine... Embrase... Empreinte... Tempête...
* croisement hisser x issir |
Mon chemin reste mon chemin. La folie qui m'a guidé est toujours souveraine. Adonis |
Je visiterai les âges qui nous ont quittés et les sept galaxies. Adonis |
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Dans le vent et la tempête, je suis le chemin J'aspire au centre de ta bulle, ma folie souveraine, Tisserande de fer forgé pour la grille contrainte Je ravirai l'outil à tailler l'infini |
Tel un enfant ... Tel un garçon ... Tel un amant ... Tel un poète ... |
Rends- moi ce que tes nuits ont volé de mon soleil en sang. Adonis |
Je disparaîtrai la poitrine ceinte de vents noués. Adonis |
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Comptes exacts des mil et un soleils en sang Se peut-il que la vie se rende sou pour sou ? Je glacerais l'instant privilégié fini Mon amour de petite louve, apprivoisée |
Passer de rudes éternités à nouer Vent-hardise, Vent-gogue, Vent-îlet Yma-Sumac le Magnifique ne trouve pas le bois Je tournerai la tête au vent armé de sept |
La terre dit alors aux ruines de la rose : voilà mon chant. Adonis |
L'éphémère, comment peut-il désespérer alors que le vent est son chemin ? |
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Des pas tracer sur le sol l'insignifiant... À ceux qui pousseront les plus forts cris de joie... La senteur qui persiste longue après le départ... Les signes de la fleur jonchés dessus la terre... |
Tel l'amante... Tel l'errant... Tel l'instant... Tel le vivant... |
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Proverbes de voyages et de routes |
Proverbes de pluies |
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Et moi, soleil émacié sous lequel... le vagabond croisait la longue route. Adonis |
En retenant mon souffle, je suis parti chercher apprendre à la mer mes pluies. Adonis |
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Le vagabond, jongleur d'éclipses impalpées, Au voyageur parti sur une erre nouvelle Un peu de soleil froid sous l'aride regard Une est la route, qu'elle monte ou dévale ; L'aurore sans flambeau, tu ne peux l'égarer ; Si, à chemin battu, jamais l'herbe ne croît, Marche selon la longueur de ton pas Chacun se tient dans sa propre lumière |
La mer n'a refusé le moindre filet d'eau. Connaît la larme en cette goutte d'eau La pluie, qui enchantait les chemins de traverse, Dès que la première eau aura rincé le toit La pluie chez voisin te mouillera les pieds Tombe petite pluie pour abattre grand vent. Un peu de pluie reçue fait éclore les roses, Jamais nul ne verra la pluie rester aux cieux Pluie du matin n'arrête pas le pèlerin La pluie a préparé le beau temps de demain |
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Je sais, nuage par nuage, mes ciels remontent des paradis terrestres. Adonis |
Il y a longtemps je murmurais au navire mon chant ceint de flammes vermeilles. Adonis |
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Aux jardins enchantés, un peu de soleil love Le compte du troupeau reste à jamais faussé : Posément conjuguer les images biaisées ! Échapper des vertes prairies isotropes |
J'ai vu à l'horizon le navire sous voiles Épée forgée au feu de noyaux des olives : Quand l'infunambulant prie le fil dans sa poche, Parti pour attiser toutes flammes vermeilles |