Né le 10 février 1937 à Marseilles (13), deuxième enfant sur dix d’une
famille traditionnelle marseillaise, ouvrière côté père et bourgeoise
côté mère. Par mariage, entre dans une famille paysanne de Lozère.
Acquiert la maîtrise (et le goût) des systèmes complexes (l’art du
dinandier aussi) par sa formation, plus sa pratique, de mécanicien
d’avion. Son parcours le conduit à se confronter à des systèmes de plus
en plus complexes : systèmes informatiques, exploitations
agricoles, établissements hospitaliers.
Il formalise et conclue en 1988 ces expériences par une formation
d’ingénieur en organisation du Conservatoire National des Arts et
Métiers. Ces expériences lui permettent aussi de constater in vivo
quelques perversions de l’économie libérale : survalorisation des
démarches algorithmiques marchandisables, affectation au complexe
sanitaro-industriel des ressources de la sécurité sociale, subventions
d’exploitation à l’agriculture, etc... et de rechercher les réponses
alternatives du côté de l’écologie, du développement local durable, de
l’heuristique, des ressources en friche, des procès de coopération,
etc..
Sa mise à la retraite en 1990 et sa rencontre avec les militants du
REAS lui donne la liberté de pratiquer l’E.A.S. sans contrainte
interne. Le cycle MB² lui permet de participer aux travaux d’une équipe
à l’écoute sympathique, composée d’universitaires, de chercheurs et
d’acteurs de terrains en recherche sur les mêmes problématiques, avec
d’autres approches, formations, expériences.
Il entame un parcours de chercheur scientifique en géographie en 1999.
Qui le conduira aux grades de Mastaire en 2001 et de Docteur en
2004. Ses travaux actuels de recherches, conduits avec peu de
moyens et beaucoup de sérénité, portent sur 1/ La cohérence des
représentations diachronique/synchronique des systèmes géographiques
locaux ; 2/ L’augmentation exponentielle du métabolisme local et
la théorie du chaos ; 3/ La domination d’une instance technique
prégnante sur les systèmes géographique locaux et les ruptures de
symétrie résultantes.
La poésie et la dinanderie (quête de l’émotion) représentent sa réponse
humaine compensatoire à ses activités techniques plutôt dures.
|